jeudi 19 mai 2011

Faust de Goethe


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Catégorie Théâtre, livre n°1 pour le défi ABFA et V&S 2011

Présentation de l'éditeur: Méphisto rend parfois visite au Seigneur, qui ne dédaigne pas de parler au diable. Surtout s'il s'agit de Faust, ce savant, ce magicien... Satan aimerait tellement le tenter, le faire trébucher, gagner son âme pour l'éternité. Et Dieu y consent. Car c'est le rôle du démon d'aiguillonner l'homme pour l'empêcher de sombrer dans la paresse. Méphisto approche alors Faust sous la forme d'un chien noir. Entre eux deux, c'est le grand marchandage. Le Malin offre au docteur la jeunesse, la puissance et la gloire. Celui ci promet de se donner au diable si d'aventure quelque chose sur cette terre le retient ! Pari téméraire ! Lorsqu'après avoir bu le philtre de la sorcière, Faust découvre Marguerite dans sa beauté parfaite, il est près à se damner... 

Mon avis : Le résumé est alléchant, il promet un peu d'humour dans le texte. Mais Goethe est un poète romantique et son langage est bien trop ampoulé pour mes pauvres neurones du XXI ème siècle, et puis la poésie, en vers ou pas c'est pas vraiment mon truc. (Non non le texte n'est pas en vers dans le version française, excepté quelques courts passages) Grands monologues philosophiques, où on a l'impression qu'il n'arrêtera jamais sa tirade, pas même pour reprendre son souffle et où à la fin on a déjà oublié de quoi il parlait au début, pas d'action à proprement parler, une succession de scènes sans queue ni tête qui ne font pas avancer le schmilblick. Difficile de pas passer quelques pages, discrètement, ce qui ne gâche rien à la compréhension générale. Je retrouve le genre de lecture du lycée, où le prof trouvait toujours un bouquin plus insipide que le précédent. Je pense qu'il avait de quoi en faire un bon gros roman, peut être même une saga en plusieurs tomes, mais c'était pas le genre de Goethe, et pas trop à la mode, et puis c'était pas une oeuvre pour le grand public. Jouée sur scène ça rend peut être mieux, quoique je plaint les acteurs. La fin n'en est pas vraiment une, ou alors je n'y ait rien compris oO. (je crois que ça doit être ça). Faut dire qu'il existe une suite écrite quelques années plus tard, et que bien évidement que je n'ai pas lue et que je n'ai pas très envie de découvrir, un à la fois faut pas abuser des bonnes choses. C'est bien pour le défi que je l'ai fini, car vraiment j'accroche pas, comme pour cette chronique que j'ai eu un mal de chien à rédiger. Mes excuses pour les adeptes de Goethe mais je peux pas faire mieux.

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